La situation sanitaire reste précaire. Des signes inquiétants nous parviennent des hôpitaux, à nouveau en tension. Sans cesse, il nous faut rappeler l’impérieuse nécessité de la vaccination et des gestes barrières. Nous ne sommes pas sortis d’affaire et il ne faut surtout pas relâcher notre attention de tous les instants. Mais cette fin d’année nous donne quand même de quoi se réjouir. En effet, nous avons bouclé un semestre complet ! Le premier depuis dix-huit mois. Nous avons commencé le semestre après une rentrée (presque) normale, sans aucune certitude de pouvoir l’achever dans les conditions de l’enseignement en présentiel. Aux termes de l’année et du premier semestre académique, nous pouvons parler de réussite ; de réussite collective. Et nous pouvons en être fiers, car tout le monde sait que cette réussite est le fruit d’un effort collectif de tous les instants. C’est donc ma gratitude que je veux vous exprimer pour avoir su relever le défi d’un semestre. Tous, tant personnels enseignants, chercheurs, Biatss, qu’étudiantes et étudiants partagent les mérites de ce succès. Ce qui paraissait tout juste normal à la clôture d’un semestre avant la crise sanitaire, semble aujourd’hui relever de l’exploit. Le semestre et l’année s’achèvent. Nous allons nous retrouver, entre amis, en famille, chez nous ou en vacances, pour les différents moments des fêtes de fin d’année. Cette trêve des confiseurs est bienvenue, tant l’effort fourni par les uns et les autres pour réussir ce semestre a été intense. Repos, détente, fêtes : tout cela est bien mérité. Mais surtout : pas de trêve pour la vigilance car ces retrouvailles amicales et familiales, tant désirées, et si nécessaires, ne sont pas sans risques sanitaires. Au terme de cette année qui fut encore difficile, je pense à celles et ceux qui ont été durement touchés par la Covid-19. De Noël aux étrennes, c’est le temps des cadeaux. Mais le virus, lui, ne fait pas de cadeaux ! Le plus beau cadeau à faire les uns aux autres, c’est de préserver autrui, et, partant, soi-même, du virus, notamment pour nous retrouver ensemble, préservés, reposés, pour relever le défi du semestre à venir.
Michel Deneken
Président de l'Université de Strasbourg