La période de novembre-décembre 1921 marque les premières publications de ce qui deviendra au 21e siècle les Presses universitaires de Strasbourg. Parmi les cinq premiers ouvrages publiés, deux sont rédigés par Théodore Gérold. Retour 100 ans plus tard sur le parcours de ce musicologue de l’Université de Strasbourg avec son successeur Beat Föllmi, titulaire actuel de la chaire de musique sacrée et d’hymnologie.
Né en 1866 à Strasbourg, Théodore Gérold est issu d’une famille de pasteurs protestants qui était contre l’annexion de 1870. « Son père a refusé d’enseigner à l’université devenue allemande », souligne Beat Föllmi. Le jeune Théodore Gérold étudie à la fois à Francfort, en Allemagne, auprès d’un ami du compositeur Johannes Brahms et à Paris chez le cofondateur de la Schola Cantorum, un établissement privé d'enseignement supérieur de musique, d'art dramatique et de danse.
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